L’éclairage

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LES MESURES D’ÉCLAIRAGE

Dans les diverses brochures, pubs et autres flyers des fabricants d’éclairage et ampoules, vous trouverez un jargon pas toujours évident à comprendre pour les comparer et faire le bon choix. Voici un éclairage, sans jeu de mots, sur les principales notions à connaître :

Le flux lumineux (Unité : Lumens ou lm) désigne la puissance d’éclairage totale émise par une lampe donnée.

La partie de ce flux rayonnant dans une direction ou vers une surface fixée est appelée Intensité lumineuse (Unité : Candela ou cd).

De là, en divisant cette intensité lumineuse par la surface qu’elle éclaire, on obtient l’éclairement E (unité : lux) ou une notion voisine, la luminance (cd/m2). Notez que vous obtiendrez 1 lux d’éclairement si un flux lumineux de 1 Lumen éclaire uniformément une surface de 1 m2.

Enfin, la fameuse température de couleur en kelvin ou K bien connue des photographes et autres cameramen. Celle du jour est voisine de 5600 K, elle sera notre référence. Une lampe classique à incandescence halogène ou non, arrive péniblement à 2700 K. Soit une lumière plus chaude, plus rouge que celle du jour. Une lampe Xénon, elle, atteint 4250 K donc sa lumière est plus blanche.

 

DIFFÉRENTES TECHNOLOGIES DE LAMPES

Sources lumineuses :

Les sources lumineuses sont des corps thermo-rayonnants qui génèrent de la lumière due à l’énergie thermique. Cela signifie que plus une source lumineuse est chauffée, plus l’intensité lumineuse est importante. Par rapport aux lampes à décharge (28% de rayonnement lumineux et 58% de déperdition thermique), le médiocre rendement d’une ampoule à incandescence (8% de rayonnement lumineux et 92% de pertes thermiques !) y compris dans votre logement avec les fameux « halogènes » de 500 W, indique une efficacité énergétique ri-di-cu-le !

Lampe à incandescence :

Les lampes à incandescence, ou à vide, font partie ces corps thermo-rayonnants, étant donné que le ou les filaments en tungstène est amené à incandescence lors de sa traversée par un courant électrique. Comme expliqué précédemment, la puissance d’éclairage d’une lampe standard est très médiocre comparé à sa consommation électrique. En outre, comme les particules de tungstène se volatilisent et noircissent l’ampoule de la lampe, toutes les valeurs photométriques se réduisent au cours du service et la durée de vie est faible.

Lampe halogène :

Depuis le début des années 1970, la lampe halogène permet de remédier au problème précédent. L’ajout de petites quantités d’atomes de gaz halogènes, comme par exemple l’iode, permet de réduire le noircissement de l’ampoule. Grâce à ce cycle de régénération, les lampes halogènes peuvent fonctionner, pour une même durée de vie, à des températures plus élevées, filament à 3500 °c et verre à 300 °c, et offrent par conséquent un meilleur rendement.

Malgré la régénération à l’intérieur de la lampe, le filament de tungstène se consomme peu à peu et limite tout de même la durée de vie de la lampe.

Notez aussi que si la tension d’alimentation d’une lampe est augmentée de 5%, le flux lumineux augmente certes de 20%, mais la durée de vie est en même temps divisée par deux.

C’est la raison pour laquelle des résistances série sont utilisées sur certains véhicules, de manière à ce que la tension d’alimentation de 13,2 V ne soit jamais dépassée. En cas de sous-tension, due par exemple à un alternateur défectueux, le cas est inversé. La lumière présente alors une composante rouge beaucoup plus élevée et son efficacité lumineuse est en conséquence bien plus faible.

Lampe Xenon :

On va passer sur ces modèles qui nécessitent un ballast difficilement logeable sur une moto et un réglage de l’assiette de la moto dont des suspensions pilotées, ce qui reste rare sur nos montures.

LED :

LED est une abréviation anglaise de Light Emitting Diode qui désigne un composant électronique qui présente la particularité d’émettre de la lumière lorsqu’il est alimenté par un courant électrique. En terme français c’est une diode électroluminescente. Le fabricant le plus connu est CREE.

Après s’être contenté de remplacer les veilleuses de nos phares et clignotants, les LED arrivent maintenant sur les éclairages principaux code et feux de route.  La LED est une diode éclairante qui a pour avantage de consommer très peu et est hyper fiable.

 Il faut également qu’elle possède l’option High/Low, qui permet de basculer de code à croisement, sinon cela va éblouir le mec venant en face.

Les LED ne doivent pas dépasser 4 et ne pas être orientées vers l’avant. Attention également à l’encombrement du radiateur nécessaire pour le refroidissement de l’ampoule.

 

INSCRIPTIONS DEVANT FIGURER OBLIGATOIREMENT SUR LES LAMPES

Nom du fabricant

6 ou 6 V, 12 ou 12 V, 24 ou 24 V correspond à la tension nominale conformément à la réglementation CEE 37

H1, H4, H7, P21 W correspond à la désignation de catégorie internationale des lampes normalisées CEE, par exemple 55 W.

“DOT“ signifie que la lampe est également homologuée pour le marché américain.

“U“ correspond aux lampes à rayonnement ultraviolet réduit, d’après CEE. Ces lampes sont par exemple utilisées dans les projecteurs à glace en plastique.

La marque d’homologation délivrée par les autorités, par exemple E1 (Office Fédéral des Véhicules Motorisés de Flensburg) figure également sur la lampe et indique soit 37 R (E1) + un numéro à cinq chiffres ou seulement (E1) + un numéro à trois chiffres (également des caractères alphanumériques, voir photo)

La plupart des lampes présentent une codification fabricant. Ceci permet une traçabilité jusqu’au fabricant.

Comme les lampes n’ont pas toutes suffisamment de place pour l’identification, le législateur requiert seulement les informations suivantes : fabricant, puissance, marque de contrôle et marque d’homologation. Plus bleue et plus proche de celle du jour donc plus efficace et moins fatigante pour le conducteur.

 

CONTRÔLER SON ÉCLAIRAGE RÉGULIÈREMENT ET CHANGER SON AMPOULE

– Contrôler la propreté des optiques.

– Allumer le contact

– S’assurer du bon fonctionnement du feu de position et de l’éclairage du tableau de bord.

– S’assurer du bon fonctionnement des feux de croisement et de route ainsi que du témoin feu de route.

– S’assurer du bon fonctionnement de l’appel feu de route et du témoin d’appel feu de route.

C’est ce que doit regarder le mécanicien lors d’une révision

 

Quelques conseils également :

Ne pas mettre ses doigts sur l’ampoule de phare.

Pour changer l’ampoule, c’est parfois compliqué car il faut démonter une partie de la carrosserie (scooter ou GT). Sur les roadsters, c’est simple car accessible.

 

Peut également mettre une ampoules LED à la place d’un halogène ? Non car la moto n’est pas homologuée avec un autre type d’ampoule. Et cela même si l’ampoule est homologuée de son côté.

 

Attention également à la propreté des optiques qui peuvent réduire à la fois la portée de l’éclairage de 35 % après simplement avoir roulé 30 mn sous la pluie, mais aussi éblouir les conducteurs venant en sens inverse.

RÉGLEMENTATION, DEUX OU TROIS CHOSES À SAVOIR !

Disons que les lampes « tendance » de couleur et autres Night Guide restent dans les limites de tolérance définies par la réglementation européenne ECE R37. Leur homologation garantit leur conformité, elles ne peuvent donc en aucun cas faire l’objet d’une remarque lors d’un contrôle technique, ce qui n’est pas le cas des ampoules de plus de 60 Watts comme les 80, 90 ou 100 Watts voire plus que l’on trouve pourtant si facilement ! Pour les gros monos et autres mégatwin sauce US, on vous conseille plutôt des ampoules « heavy duty » comme les Philips Longer life qui doublent la durée d’utilisation classique et actuellement les Extra Duty quadruplant le gain. Attention également aux ampoules à Led qui ne sont pas homologuées pour la route, mais uniquement pour la compétition (Endurance). Il faut également que votre moto soit équipée d’origine en LED pour pouvoir disposer de cet éclairage en toute légalité, le montage d’ampoules à Led adaptables est interdit.

dreamscoot

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